• Tout le monde pourrait écrire un roman sur la connerie humaine.

    Tout le monde, puisque nous y sommes tous confrontés partout où nous mettons les pieds : sur la route, au volant de notre voiture par exemple, il y a toujours un con ou deux pour brûler un feu, doubler à droite, klaxonner, râler ou même nous montrer son doigt préféré...

    Au supermarché, et très souvent à la caisse, là encore, nous en avons quelques-uns qui se précipitent pour nous dépasser, en nous bousculant, sans même daigner nous regarder.

    Pendant la période des soldes ou celle des fêtes de fin d'année, nous retrouvons les « mêmes personnes », pour ne pas dire les mêmes cons, qui se ruent devant nous pour atteindre plus rapidement l'article que nous convoitions, au risque de nous rouler dessus avec leur Caddie, sans même penser à s'excuser...

    Au cinéma, c'est pareil ! Nous en avons toujours un qui laisse sonner son téléphone : il vient de changer de sonnerie, forcément, tout le monde a droit d'en profiter ! Puis il raconte sa vie. Autant dire qu'il la raconte à la salle entière.

    Au restaurant, c'est la même chose, dans le métro je n'en parle même pas et chez nous...

    Les cons sont capables de prendre l'initiative de venir sonner à la maison un dimanche après midi car ils s'ennuient chez eux. De nous envahir avec leurs rabâchages, leurs manies, leur rengaine apprise par coeur et leur vie, souvent débile et débridée, qui ne regarde qu'eux et qui nous énerve par-dessus tout !
    Alors que nous, pauvre de nous, nous nous en passerions bien, alors que nous, nous n'en avons rien à faire, mais aussi, et surtout, parce que nous, nous n'avions rien demandé... comme sur la route, comme au supermarché, comme dans le métro...

    Nous ne sommes tranquilles nulle pars, croyez-moi. Et, par respect pour la personne que nous avons en face de nous, qui peut-être un ami, un cousin, le nouveau compagnon d'une amie, un client ou même, sa belle-mère... nous subissons, nous encaissons, nous approuvons, nous arrivons même à faire semblant de rire... par pure politesse...

    Mais au fond, qu'est-ce qu'ils nous font chier !

    En quelques termes, et en tous lieux, la connerie pourrait être résumée par cela : Sottise, bêtise, imbécillité, absurdité, idiotie, ineptie, stupidité, débilité...

    Et ceux qui la pratiquent, aussi bien au féminin qu'au masculin, par ceci : con, conne, bête, niais, niaise, abruti, crétin, crétine, débile...
    Et j'en passe, et des meilleures, imaginez ! Je ne suis pas née de la dernière pluie !

    De façon synthétisée, je dirais que certains de mes con-génaires dépassent les limites du bon entendement, du respect - Ça veut dire quoi ? - du savoir-vivre et des bonnes mœurs !
    En effet, qu'en est-il de tous ces maux à notre époque ? Aboiements ? Vagissements ? Beuglements ? Arrogance ? Obscénité ? Grossièreté ? Mépris ?

    Et la palme de tous ces mots revient très certainement, avec les compliments du jury que nous sommes, nous, professionnels de la connerie, à notre cher voisin!

    Pourquoi lui et pas un autre?

    Parce que nous sommes sommes tous le voisin de quelqu'un...

    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique